Applications innocentes ?
Le site Web Le Soleil publie un article de Léa Martin concernant les applications qui collectent des informations personnelles sur la santé et les habitudes de vie. Selon Marc-Olivier Killijian, professeur au département d’informatique de l’UQAM, il est important de calculer les risques avant de partager des données sur des applications, aussi anodines soient-elles, comme celle de Poop Map. Selon M. Killijian, plus les citoyens partagent leurs renseignements, plus il est facile de se faire voler son identité. En plus de connaître les données de santé, il est possible de connaître les habitudes, les déplacements, etc. Ces données peuvent ensuite permettre aux entreprises de cibler les moments et l’endroit pour annoncer des produits ou des services. Toujours selon M. Killijian, il est important de se poser la question à savoir le niveau de confiance que l’on accorde à l’intermédiaire à qui on confie ses données : comment sécurise-t-il les données, quel est le modèle d’affaires, etc.