Vidéosurveillance des employés
Le site Web de TVA Nouvelles publie un article de l’Agence France-Presse concernant un licenciement basé sur une vidéo filmé sans consentement. Selon l’article, un employé aurait été filmé à remettre du matériel de la compagnie à un tiers, sans le faire payer. Selon la Cour constitutionnelle espagnole il n’y a pas de violation de la vie privée puisque les caméras étaient installées dans un endroit visible dans une zone publique de l’entreprise, avec un panneau signalent leur présence. De plus, selon la Cour, l’utilisation des images en preuve était « une mesure justifiée, appropriée, nécessaire et proportionnée ». La décision a cependant été serré : 6 juges en faveur et cinq contre. Ces derniers affirment que « face au défi que représente l’évolution vertigineuse des technologies de surveillance des personnes », soit délaissée «la protection du droit à la protection des données personnelles dans un domaine particulièrement sensible comme les relations de travail. »